1670, le Kaamelott polonais : êtes-vous prêt pour la saison 2 sur Netflix ?

Bienvenue à Adamczycha ! Mets-ta chemise de noble, prépare ton sabre et ton bonnet de réflexion, car ce quiz va te replonger dans les intrigues de 1670. Entre Jan Paweł, Aniela, Zofia, les querelles avec Andrzej et les mystères de la “peste”, tu vas tester si tu es prêt·e pour la saison 2 qui arrive le 17 septembre sur Netflix.

1670 est une série satirique polonaise créée par Jakub Rużyłło, réalisée par Maciej Buchwald et Kordian Kądziela, diffusée par Netflix. L'action se déroule dans le Commonwealth polono-lithuanien au XVIIᵉ siècle, dans le village fictif d'Adamczycha. On y suit la famille noble Adamczewski et ses conflits internes, ses ambitions, ses absurdités, tellement historiques qu'elles donnent à la satire un goût délicieux de folie douce.

Le personnage central est Jan Paweł Adamczewski (Bartłomiej Topa), patriarche volontairement grotesque, partagé entre sa volonté de puissance, ses croyances, son orgueil et ses approximations de noblesse. Sa femme Zofia (Katarzyna Herman) est une fervente religieuse, mais la saison 1 lui offre des facettes inattendues, culpabilité, désir, doutes, émotions nouveaux. Leur fille Aniela (Martyna Byczkowska) incarne la jeunesse rebelle : préoccupée par le changement climatique, défiant les traditions, plus sensible à la justice qu'à la gloire familiale. Leurs fils, Stanisław (Michał Balicki), héritier prévu, et Jakub (Michał Sikorski), prêtre ambitieux, complètent ce tableau familial hautement combustible.

Parmi les personnages secondaires, Bogdan (Dobromir Dymecki), frère de Zofia et chevalier hussard, ajoute du piquant, courage, folie, loyauté et… hallucinations parfois. Maciej (Kirył Pietruczuk), jeune apprenti originaire de Lituanie, devient l'intérêt amoureux d'Aniela, ce qui nourrit des intrigues de coeur mais aussi de classe sociale. Andrzej (Andrzej Kłak), propriétaire rival et ennemi de Jan Paweł, principal obstacle politique et personnel aux projets du patriarche.

Côté réalisateurs, Kordian Kądziela et Maciej Buchwald maîtrisent le mockumentaire : des séquences “documentaires” absurdes, des révélations censées historiques, un humour dérangeant mais réfléchi. L'idée n'est pas de raconter un passé fidèle, mais de se moquer des structures de pouvoir, de la noblesse, des religions, des clichés patriarcaux. Le tournage de la saison 1 s'est fait dans le musée en plein air de Kolbuszowa, recréant l'Adamczycha du XVIIᵉ avec précision esthétique.

On attend de la saison 2 qu'elle pousse plus loin les alliances improbables, que les secrets révélés (lettres mystérieuses, meurtres accidentels, enquêtes) trouvent des conséquences, et que les personnages comme Aniela et Jakub continuent à bousculer l'ordre établi. Pour les fans de satire historique, 1670 est un peu comme un mélange de Les Marches du pouvoir et Le Nom de la rose, sauf qu'on remplace les robes longues par des costumes à perruque et les conseils nobles par des assemblées grotesques.